Les élus américains en sont convaincus : la Russie s'est infiltrée dans la politique américaine via Facebook, Twitter et Google. Et les sénateurs ne comptent pas en rester là : si ces plateformes internet ne font rien à l'avenir pour empêcher ces intrusions, elles s'exposent à des lois coercitives.
Un deuxième conseiller de Donald Trump durant la campagne présidentielle a reconnu avoir eu des contacts avec des responsables russes à l'époque et avoir même proposé un voyage du candidat en Russie. L'enquête sur l'intrusion de la Russie dans la campagne américaine s'est accélérée avec la mise en accusation le 30 octobre de trois membres de l'équipe de campagne de Trump, dont son ex-directeur Paul Manafort. Selon la chaîne NBC News, les enquêteurs fédéraux ont désormais "rassemblé suffisamment de preuves" pour envisager une mise en accusation de Michael Flynn, ex-conseiller à la sécurité nationale du président.