Facebook n’en finit pas de rendre des comptes sur cette année électorale américaine qui vit élire Donald Trump. Première prise de conscience : le réseau social s’est avéré une extraordinaire machine à répandre rumeurs et fausses informations. Deuxième choc, les données personnelles d’au moins 87 millions d’utilisateurs ont été siphonnées par une entreprise de ciblage électoral. Pour le grand public, ces deux scandales abîment certes la confiance placée en Facebook, mais ils ne sont pas nécessairement liés. On a bien compris qu’une nouvelle guerre de l’information faisait rage dans nos démocraties. Reste à comprendre si, oui ou non, nos données personnelles nourrissent cette guerre de l’info. Et si, oui ou non, notre vie privée sert à orchestrer la propagande.
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