Le biais téléologique est très difficile à combattre et semble pointer le bout de son nez partout où l'on se donne la peine de le chercher.
Ce sont des histoires que l'on raconte aux enfants. «À quoi sert le vent?», demande Tolstoï dans son conte éponyme: à éviter que les être humains ne s'étouffent. Ce biais téléologique –tout arrive pour une raison, tout est décidé à l'avance, tout a un but et une cause finale– est effectivement une manière naïve d'appréhender le monde.