Lui-même d’origine inupiak, le photographe Brian Adams est parti à la rencontre des Inuits d’Alaska. Avec la volonté de balayer les clichés faisant référence aux igloos, à l’alcoolisme et aux grands espaces désolés.
“Il faut vraiment aimer l’Alaska, et être fier d’y habiter, pour tenir bon durant les mois les plus durs de l’année. Mais le jeu en vaut la chandelle, tous les habitants en sont convaincus.” Brian Adams réside à Anchorage, la ville où il a grandi, la plus grande de l’État le plus septentrional des États-Unis. Le climat polaire, les longs hivers glaciaux, les tempêtes de blizzard, il connaît, de même que les interminables journées d’été et leur lumière incomparable – un régal pour le photographe qu’il est. “En Alaska, l’emplacement du moindre village est déterminé par les ressources que la mer ou la terre ont à offrir. Ce lien à l’espace est vital pour la survie, et j’essaie de le mettre en valeur dans mes clichés.”