Et si le meurtre, prémédité, sériel et savamment orchestré, était un véritable processus industriel ? Et si, pour ce faire, certains avaient conçu des espaces incroyables et sophistiqués, bijoux du design, ancrés dans une époque de développement industriel et de taylorisme sans pareil ?
C’est le pari que fait l’auteure de « La Manufacture du meurtre » (paru chez Zones éditions, la Découverte) à travers une analyse originale du cas de H. H. Holmes, connu comme le premier serial killer américain, anti-héros de l’histoire de la modernité.