Prévenir avant de guérir. Ce week-end, auront lieu plusieurs salons d’orientation qui permettront aux futurs étudiants de repérer les formations qui les intéressent. Mais faute d’être suffisamment informés, chaque année nombre d’entre eux s’inscrivent dans des écoles privées post-bac, parfois chères et décevantes.
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Les gages de qualité :
La reconnaissance de l’école par l’Etat: elle signifie que l’Etat a contrôlé son fonctionnement, sa pédagogie, son personnel… Grâce à cette reconnaissance, l’établissement peut recevoir des subventions et accueillir des étudiants boursiers.
Le visa du diplôme: il est accordé aux écoles reconnues par l’Etat. Pour l’obtenir, il faut passer le cap d’un long audit de la formation. Grâce à ce label, le diplôme octroyé par une école bénéficie d’une équivalence universitaire nationale.
Le grade de master: ce label est conféré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministère de l’Education nationale. Comme son nom l’indique, il donne un niveau master à un diplôme dispensé dans une école. Il est attribué après une enquête poussée qui prend en compte les échanges internationaux d’une école et son activité de recherche.
La certification du diplôme: elle donne l’indication du niveau du titre délivré par une école (bac +2,+3,+5).
Enfin, après des mois de stress, une école vous dit oui. Pas forcément la meilleure, mais au moins, c'est une proposition ferme et définitive. On vous demande juste une réponse rapide, histoire de réserver votre place, alors que la procédure APB n'est pas encore terminée... faites attention ! Certains petits détails peuvent vous couter cher ! Certaines écoles privées, parfois médiocres mais aussi parfois d'un niveau acceptable, n'ont aucun scrupule pour vous attirer et n'hésitent pas à vous faire du chantage pour que vous vous engagiez à leur côté. Avant de signer et de vous retrouver pieds et poings liés, voici quelques petits pièges auxquels vous devriez prêter attention.